Communiqué de presse – 18 juin 2018

Le contexte : Environ un quart de la population de la Vienne se trouve à plus de 35 minutes d’une maternité. Depuis la fermeture des services dédiés à Montmorillon en 1992 et à Loudun en 2001, le département ne compte plus que trois maternités : deux à Poitiers (CHU La Milétrie et clinique du Fief de Grimoire) et une au centre hospitalier Camille-Guérin de Châtellerault.

En Sud-Vienne : Après les fermetures des maternités de Confolens, Ruffec et Montmorillon, c’est désormais celle du Blanc dans l’Indre qui est clairement menacée. Une situation difficile pour les parturientes des secteurs de Montmorillon et Civray qui met aussi en exergue la problématique de désertification des services publics sur nos territoires ruraux.

  • Fermeture des trésoreries,
  • Fermeture des gendarmeries,
  • Fermeture des bureaux de poste,
  • Absence de professionnel de santé,
  • Difficulté de recrutement ou d’installations de ces mêmes professionnels,
  • Difficulté de recrutement ou d’installation de personnels qualifiés, en général…

A l’heure où l’on parle d’attractivité des territoires, le grand Sud-Vienne est une fois de plus impacté sur son bassin de vie qui ne se limite pas aux périmètres géographiques et administratifs puisque les populations cherchent au-delà du département des services de proximité, à l’exemple de la maternité du Blanc (Indre).

Le Club des Entreprises du Sud-Vienne tient à redire que la fermeture d’un service public n’est jamais de bon augure mais bien le signe de la paupérisation des services rendus au public, ayant pour conséquence l’accroissement des difficultés pour maintenir et fixer des populations sur ces territoires qui se sentent de plus en plus… délaissés !

 

Thierry Lambert et Patrice Giraud
Co-Président du CESV

 

Plus d’infos sur la Nouvelle République (06/06/2018).
photo : Nouvelle République : Jean-Michel Bonnin
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