La place de la Victoire accueille vendredi et samedi le NAME, nouvelle forme grand public du salon du véhicule électrique jusqu’à présent réservé aux pros.
Photo : Lors de la précédente édition, réservée aux professionnels. Parmi les 50 voitures annoncées cette année, trois Tesla.

Vous ouvrez cette année le salon du véhicule électrique aux particuliers.

Thierry Lambert, président du club des entrepreneurs du sud Vienne. « Les deux premières éditions étaient destinées aux collectivités et aux entreprises. Aujourd’hui le marché s’ouvre au grand public et toutes les marques s’y mettent. On propose donc à ceux qui se posent des questions, qui peuvent avoir des appréhensions, de venir essayer et se renseigner. La journée de vendredi sera davantage destinée aux pros ; nous aurons des animations (musique, tombola) le samedi. On a changé de nom, NAME pour Nouvelle Aquitaine mobilité électrique. On aura plus de véhicules électriques qu’au salon de l’auto et c’est un des plus grands rendez-vous avec Val d’Isère et Monaco. »

Vous annoncez une cinquantaine de voitures de dix marques, dont des nouveautés.

TL : « Mini présentera la nouvelle Countryman hybride. Nissan, qui nous accompagne depuis trois ans, apporte une borne innovante qui permet aux voitures de réinjecter de l’électricité dans le réseau. La centrale nucléaire présente sa navette autonome. On aura aussi une voiture électrique de 1941 avec une carrosserie en osier. »

Quel est l’intérêt du CESV dans le véhicule électrique ?

TL : « C’est une source de nouveaux métiers et nous voulons que le sud Vienne devienne un pôle d’innovation sur la mobilité électrique rurale. Des entreprises locales ont créé la borne de recharge Astragam, on a des possibilités à exploiter sur le circuit du Vigeant, un réseau de sites touristiques à valoriser. »

L’électrique peut-il percer et concurrencer le diesel pour les déplacements quotidiens en zone rurale ?

TL : « On associe souvent la mobilité électrique avec la ville mais il est finalement plus pratique de recharger sa voiture lorsqu’on dispose d’une maison que lorsqu’on habite un appartement au 3e. On arrive à des véhicules qui affichent des autonomies de 300 à 400 km, l’électrique devient un marché de masse avec des coûts qui vont diminuer. »

Y aura-t-il assez de courant pour recharger toutes ces voitures sur la place de la Victoire ?

TL : « La société Enedis, qui est partenaire installe un câble de grande capacité pour alimenter les bornes. »

NAME, présentation et essai de véhicules électriques, place de la Victoire vendredi et samedi, entrée gratuite. www.le-name.fr
Propos recueillis par Sébastien Kerouanton

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