Rendez-vous était donné à Civray. Mercredi soir, 35 entrepreneurs du CESV ont répondu à l’invitation des organisateurs du festival de musiques Au Fil du Son pour entrevoir les coulisses de cet événement qui rassemble un peu plus de 30 000 personnes sur trois jours. Une découverte « backstage » du site, de son aménagement et de l’impressionnante logistique mise en place.

C’est d’abord au catering que la visite a débuté en compagnie des partenaires du festival et d’Hervé Bernardeau, co-président de l’association organisatrice « La Ch’mise verte ». Un espace de restauration dédié aux 430 bénévoles présents pour certains 4 jours en amont, 80 techniciens et quasiment 200 artistes. « Cela représente un peu plus de 7 000 repas, gérés en partie par l’association Cicérone1 ! » explique la co-présidente Marie-Laurence Gendrineau avant de nous entraîner vers l’espace des loges artistes.

Aménagées dans un jardin privé aimablement mis à disposition par des voisins, le lieu prévoit des espaces de repos mais également des cabines de douches privatives. « Ce qui suppose d’amener l’eau chaude et de la récupérer… ». Suite de la visite, en passant par l’accès artistes, pour rejoindre le site public du festival. Au milieu du parc municipal, la grande scène est montée (200 m2 de plateau) qui accueilleront pendant ces 3 jours en alternance avec la « petite » scène toute la programmation2 dont Manu Chao, Wax Taylor, Jain, Dub Inc, etc. ou les plus locaux Colours in the Street (Niort) ou Audrey et les faces B (Poitiers). Un cadre bucolique – sur fond de clocher d’église puisque le site est au cœur de la ville – qui déroule aussi des mètres linéaires de buvette et de stands de restauration. A l’entrée, outre la fouille obligatoire (plan vigipirate oblige), le bureau de change ! Sur le festival, pas de circulation d’argent mais une monnaie spécifique : « le Piou » dont le taux s’affiche à 1,25 € ( à titre d’information, une bière vaut 2 piou (s ou x ?). Qui dit fin de visite, dit « verre de l’amitié » et c’est évidemment au Carré V.I.P. du festival que nous étions attendus. L’occasion pour les institutionnels de quelques brefs discours vantant, à juste titre, l’importance de AFDS pour la vie locale. L’occasion également pour le monde entrepreneurial de se rendre compte qu’un festival de cette importance revêt tous les atours d’une véritable entreprise (budget de fonctionnement, investissement, partenariats publics et privés, prestataires de services…), générant des retombées économiques conséquentes sur le territoire estimées aux alentours de 600 000 € par la direction des impôts et des affaires culturelles.

De là à penser que Au Fil du Son est un réel vecteur de développement touristique et économique, il n’y a qu’un pas… que le CESV a franchi en souhaitant accentuer son soutien au festival, via des partenariats ou des actions de mécénat. Amis membres, votre aide humaine, financière ou de mise à disposition de matériels est évidemment la bienvenue pour l’édition 2018.

1 : Cicérone est une association implantée sur le Civraisien visant à favoriser l’épanouissement personnel, social et culturel de personnes en situation d’exclusion.(http://cicerone.centres-sociaux.fr)
2 : toute la programmation du Festival au Fil du Son : http://www.lachmiseverte.com/programmation-2017